Tout savoir sur la sexualité dans la religion musulmane

Tout savoir sur la sexualité dans la religion musulmane

La sexualité est un sujet tabou et c'est valable dans la religion musulmane. Dans cet article, on essaie d'apporter quelques éléments de réponses sur les rapports sexuels, la masturbation, la contraception, l'interruption de grossesse et les rencontres coquines hors mariage.

Les rapports sexuels

Selon le Coran, la sexualité fait naturellement partie de notre identité en tant qu'êtres humains. Pour les musulmans, les relations sexuelles ne sont autorisées qu'au sein d'un mariage entre une femme et un mari.

Il est important d'avoir et d'élever des enfants, mais le sexe n'est pas uniquement destiné à la reproduction. Les relations sexuelles après le mariage visent à créer de la tendresse entre deux personnes.

Le Prophète Mahomet a parlé l'importance des préliminaires et du fait de se parler avec des termes affectueux. Il a conseillé aux maris de veiller à ce que leurs femmes atteignent l'orgasme et apprécient les rapports sexuels. À l'exception du sexe anal, tout ce dont un couple musulman marié convient et consent est autorisé.

L'islam n'autorise pas les hommes et les femmes à avoir des relations sexuelles en dehors du mariage. La raison en est que les relations sexuelles avant le mariage peuvent avoir des conséquences négatives. Certaines de ces conséquences peuvent inclure des grossesses non désirées, des infections sexuellement transmissibles et un impact négatif sur les relations familiales. Étant donné que le processus qui mène à l'attirance physique et à l'intimité sexuelle fait partie de la nature humaine, il est conseillé aux musulmans d'éviter les circonstances qui pourraient entraîner des rapports sexuels hors mariage.

Masturbation

En ce qui concerne la masturbation, il existe différents points de vue sur son autorisation ou son interdiction. La plupart des écoles de pensée islamiques sont d'avis que la masturbation est interdite ou du moins mal aimée, mais elles l'autorisent lorsqu'elle est considérée comme une nécessité. Par exemple, une personne célibataire peut se masturber en dernier recours pour éviter d'avoir des relations sexuelles en dehors du mariage. Cependant, la masturbation n'est pas acceptable pendant la journée du Ramadan car elle est considérée comme une rupture du jeûne.

Contraception

Selon les textes de l'islam, avoir des enfants est encouragé et ils sont considérés comme un don d'Allah. Toutefois, les femmes sont autorisées à décider elles-mêmes si elles veulent un enfant ou non.

La méthode de contraception utilisée à l'époque du Prophète était le "azl" ou la méthode du retrait (veuillez noter que cette méthode a un taux d'échec extrêmement élevé !). Lorsque les gens lui demandaient si une telle pratique était légale, il répondait que les individus pouvaient faire ce qu'ils voulaient, mais que si Dieu voulait qu'un enfant naisse, il naîtrait.

Le consensus général parmi les musulmans est que les méthodes de contraception autorisées dans l'Islam sont les méthodes contraceptives réversibles ; cela inclut les contraceptifs hormonaux tels que la pilule, ainsi que les préservatifs et les capuchons/diaphragmes. Les méthodes de contraception irréversibles telles que la stérilisation ne sont pas autorisées.

L'interruption de grossesse

L'avortement n'est pas considéré comme acceptable, sauf si la vie de la mère est en danger. Sa vie est considérée comme plus importante que celle de l'embryon si sa vie ou sa santé est mise en danger par la grossesse. Dans cette situation, sa position au sein de la famille, avec les responsabilités qui en découlent, est plus importante que le potentiel de vie résidant dans l'embryon. C'est la seule circonstance où l'interruption de grossesse est légale dans l'Islam. La croyance selon laquelle l'âme n'entre pas dans le fœtus avant le 120e jour de gestation indique qu'un avortement doit être effectué avant ce moment.

Pour une musulmane enceinte hors mariage, il n'y a que deux réponses culturellement acceptables : soit annoncer qui est le père du bébé, l'épouser et commencer une relation à vie avec lui (à condition qu'il soit musulman, sinon il devra se convertir à l'islam pour que la fille et lui continuent d'être les bienvenus dans la famille), soit procéder à un avortement, en privé, sans jeter le discrédit sur elle-même ou sur la famille. Le fait qu'une fille soit accompagnée jusqu'à l'avortement et pendant l'avortement dépend en grande partie des parents.

Le Coran ne fait pas explicitement référence à l'avortement mais donne des conseils sur des questions connexes. Les spécialistes reconnaissent que ces conseils peuvent être appliqués à l'avortement. Le Coran déclare : « Quiconque a épargné la vie d'une âme, c'est comme s'il avait épargné la vie de tous les hommes. Quiconque a tué une âme, c'est comme s'il avait assassiné toute l'humanité ».

L'Islam autorise l'avortement pour sauver la vie de la mère parce qu'il considère qu'il s'agit du "moindre des deux maux" et que la charia (droit musulman) a pour principe général de choisir le moindre des deux maux.

L'islam interdit l'interruption d'une grossesse après que l'âme ou "Rûh" a été donnée au fœtus. L'islam ne s'accorde pas sur le moment où cela se produit. Les trois principales opinions sont les suivantes : 120 jours, 40 jours ou lorsque le fœtus bouge volontairement. Il est important de noter que de nombreux érudits pensent que la vie commence dès la conception et que tous les érudits estiment que l'embryon mérite respect et protection à tous les stades de la grossesse.

Les rencontres coquines musulmanes

De nombreux hommes musulmans non pratiquant cherchent un plan cul beurette c'est des femmes magrébines coquines. Ce genre de pratiques n'est pas autorisé par le Coran et les intéressé.e.s sont souvent des personnes non religieuses. Ces femmes beurettes, par honte, n'hésitent pas à se cacher et à porter le voile pendant leurs rapports sexuels.

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